L’origine du carnaval remonte à la nuit des temps (ou presque). Aujourd’hui encore, il demeure un phénomène culturel incontournable dans bon nombre de régions françaises et au-delà de nos frontières.
Les Pyrénées, dans leurs propres traditions, ne dérogent pas à la règle avec notamment le rite ursin qui stigmatise les croyances et projections des hommes. Un bel exemple d’anthropomorphisme où l’intelligence, la force et la ruse de l’animal ont fait de lui le presque égal de l’homme.
« Parfois, comme en Bigorre, l’ours était considéré comme le résultat de la métamorphose d’un homme grognon ! Dans certains cantons pyrénéens, Soule et Barétous, l’ours a été même, semble-t-il, considéré comme l’ancêtre de l’homme ».
Dans l’inconscient populaire, l’ours demeure le symbole de l’éveil du printemps. En témoigne l’ail des ours, cette plante aromatique printanière associée à l’animal totem. Selon la légende montagnarde, dès son réveil, l’ours s’en nourrit pour ses vertus vitaminiques, purificatrices, antiseptiques et antibiotiques.
Mais en ce mois de février 2O24, il semblerait que les ours musardent encore dans nos forêts, déboussolés par une météo fantasque. Croisons les pattes pour que l’hiver arrive vite et que nos petits-enfants et arrière-petits-enfants ne se posent pas la question du mythe ou de la réalité…
À lire :
Carnaval en Béarn et en Gasconha
de Jacme Abadia, Domenge Bidòt-German, Joan-Francès
Merci à la personne qui a déposé ce livre dans la boite à livres de Jouers où nous l'avons trouvé et remis 💝
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